Le travail de bureau offre plusieurs avantages à l’ex-fumeuse que je suis :
En effet, rien que le travail en lui même procure des alternatives à la cigarette : taper sur un clavier, ranger des papiers, répondre au téléphone … pour s’occuper les mains. Et puis, on a beau avoir envie de fumer, ça n’empêche pas le téléphone de sonner, le chef de vous appeler, le photocopieur de tomber en panne ou encore le fameux “Blondie ? Y’a plus de désodorisant des les toilettes ? On fait comment ? ….”
Frustrée ? Postez-vous à l’entrée et moquez-vous de vos ex-compatriotes qui sortent s’en griller une. C’est pas mal pour l’égo et ça vous conforte dans l’idée que vous avez fait le bon choix. Et oui, vous êtes contente de ne plus aller vous geler sur le trottoir avec la légère sensation de faire le tapin … On s’aperçoit vite qu’arrêter de fumer n’est pas un sacrifice mais l’inverse.
Qui dit “bureau” dit “collègue”. Il y a donc toujours quelqu’un pour vous tenir compagnie à la machine à café et ainsi vous faire oublier que vous avez envie de vous allumer une cigarette. Et, si la boîte est assez grande, vous pouvez vous féliciter publiquement de votre exploit et recevoir moult encouragements, régulièrement au cours de la journée. Attendez-vous cependant à faire face aux sceptiques et autres ronchons : “Mouais, on en reparle dans une semaine …” ou “Va falloir t’y faire Blondie, les gens vous pas te féliciter tout au long de ta vie …” qu’il m’a dit Patron. Ben si ! J’espère bien !
Enfin, le travail de bureau (le mien du moins) permet de passer rapidement à autre chose, de mettre en suspens sans poser de problème. On peut donc commencer un email, se lever ranger des papiers, passer un coup de fil … Du coup, on en oublierait presque qu’on a du mal à se concentrer.
Alors, si vous pensez que vous ne pouvez pas arrêter de fumer sous prétexte que votre travail est trop stressant, que votre environnement professionnel n’est pas propice (et tout un tas d’autres excuses un peu douteuses), retournez la situation et essayer de lister les avantages de la situation. Finalement, il y aura peut-être plus de pour que de contre …
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Crédits photo : Photos Libres
Tu t’en sors bien, moi j’ai l’expérience inverse puisque mon arret du tabac a coincidé avec la fin de mon stage et le début du chomage.
Je me suis souvent demandé si j’aurais réussir à tenir en conservant un rythme de boulot et toutes ses habitudes qui sentent le tabac…
Je me rappelle, on faisais des réunions de travail dehors, sur la table de jardin, clope au bec. La clope me permettait aussi de sortir 5 min de mon bureau, de m’aérer la tete, de réfléchir, et d’avoir des idées justement parce que j’avais cette micro coupure.
Vais-je me permettre à nouveau ces interludes quand je reprendrai un boulot en temps que non fumeuse? Je n’en sais rien…probablement pas! Sauf si la culture de l’entreprise est ouverte à ce genre de pratiques.
J’espère juste que je trouverai un nouveau moyen de faire affluer les idées !
Après, je crois que c’est une façon de voir les choses. Faut pas croire, c’est pas parce qu’on fume pas qu’on fait moins de pauses. Je vais plus aux toilettes, je continue de descendre dehors avec les fumeurs (mais je ne fume pas), je vais prendre un thé … Les mêmes pauses, pas les même endroits …
Oui tu dois avoir raison, il faut juste réadapter son rythme ! Je te dirais comment ca se passe quand j’aurais retrouvé un boulot ^^
La pause cigarette de l’entreprise se fait…sous mes fenêtres ! Oui le gros cendrier qui pue est placé juste sous la fenêtre de mon bureau situé en rez-de-chaussée. Et dans ma boite il existe tjs un “salon fumeur” situé non loin de mon bureau et devant lequel je passe pour aller aux toilettes. Le dit salon n’a que le nom car il a été conçu pour punir les fumeurs, il ne voit pas la lumière du jour, est éclairé au néon,et est meublé de récup’ (banquettes éventrées et dépareillées,) Avec le plafond extracteur qui n’arrive pas à “fournir” le tableau est complet. Sans compter les cigarettes mal éteintes qui font bruler les filtres. Et dire que pendant des années j’ai supporté tout ça, moi qui aime tellement les choses esthétiques et les parfums de bonne qualité !
Curieusement, jusqu’ici cela m’encourage plutôt à ne pas fumer car le salon pue et pique les yeux, qu’on y rencontre parfois des gens avec lesquels on n’a aucune envie de parler (eh! oui! tous les fumeurs ne s’aiment pas entre eux !) et que de mon bureau j’entends des fumeurs bronchitiques chroniques tousser à faire pitié en continuant de tier sur leur clope, tout en affrontant les rigueurs de l’hiver, en parlant de cette crève qu’ils ont choppée (et qu’ils ont bien des chances de garder tout l’hiver, je le sais je l’ai vécu !).
Pour entrer dans la boite (côté personnel) il faut gravir une petite colline paysagée ou un escalier très raide et très long et c’est le calvaire des fumeurs (le souffle !) Voilà seulement 9 jours que j’ai arrêté et je grimpe la colline quasiment comme un cabri (j’exagère un peu, mais quand même !)
Bref, pour le moment c’est le spectacle des fumeurs qui m’aide à ne pas fumer ! Je le savais que j’étais compliquée, mais à ce point !!
Liz je ne sais pas où tu en es du point de vue boulot mais franchement j’espère que tu as trouvé un job intéressant et que tu n’as pas besoin de la clope pour avoir des idées,
le blog prouve que ta tête fonctionne à merveille sans nicotine !